De nouvelles alternatives pour se déplacer

Intervenant en début de l'atelier speed-meeting dédié à la mobilité des personnes, le 18 juin dernier, il explique : « L’objectif est d'arriver à la gratuité du réseau des transports en commun. Pour cela, nous procédons par phases : depuis 2020, la gratuité pour tous, les week-end, actuellement, tous les jours pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans, et, enfin, la gratuité totale pour tous les habitants de la métropole en 2024, avec un pass individuel. Les transports restent payants pour les non-résidents. »

Les objectifs sont clairs : créer une alternative à la voiture individuelle, pour améliorer le bilan carbone et le pouvoir d'achat. Premier bilan : 200 000 pass ont déjà été créés, et la fréquentation du réseau de transports a doublé chez les moins 18 ans. "S'il peut y avoir un effet d'aubaine, de marcheurs se reportant sur les transports publics, cela reste marginal. Inversement, cela met fin à la marche contrainte faute de moyens, notamment chez les étudiants."

La politique montpelliéraine est reprise en exemple par le collectif pour la gratuité des transports publics de l'agglomération grenobloise, dont l'objectif est de doubler la part des transports en commun, pour diminuer les émissions de CO2, améliorer la qualité de l'air, et améliorer le pouvoir d'achat des plus pauvres. "Des agglomérations de plus en plus importantes pratiquent la gratuité, comme Tallin ou au Luxembourg. Il faut, parallèlement à la gratuité, investir dans les transports en commun. » Car la gratuité, seule, ne suffit pas. Montpellier, toujours, a investi dans des bus à haut niveau de services, des voies express vélo, et propose une aide financière pour l'achat de vélo à assistance électrique, sans conditions de ressources.