26 septembre 2022

Portraits

« Le changement climatique n’est pas une vue de l’esprit »

L’échéance se rapproche. La quatrième et avant-dernière session de la Convention citoyenne pour le climat (les 10 et 11 septembre) a tenu ses promesses : « Le travail était intense, car beaucoup de propositions ont été formulées pendant l’été par les citoyens. Il a fallu toutes les regarder pour voir concrètement comment agir ! » explique Nicolas Chartrain. Ce consultant informatique ne cache ni son intérêt, ni son plaisir de participer à un tel événement. Ses interventions en ateliers comme en séance plénière l’attestent sans équivoque ! L’objectif de cet avant-dernier week-end était de préparer la session finale, en octobre, où la Convention devra voter et se prononcer sur une liste d’actions, qui sera remise aux élus de la Métropole grenobloise.

Préparer la dernière session de la Convention

« D’un point de vue personnel, on apprend beaucoup de choses. Les débats entre nous sont très respectueux, on s’écoute mutuellement et on peut argumenter et présenter nos idées. C’est très positif, même si le manque de temps pour approfondir les sujets est un peu frustrant » reconnaît Nicolas, tout en saluant l’équipe d’animation pour son organisation, qui permet à chacun de donner son avis.

Préoccupé de longue date par le réchauffement climatique, il a observé avec inquiétude la canicule et les incendies de forêt qui ont fait l’actualité de ces derniers mois : « On a démarré ce travail avec l’espoir d’avoir un peu de temps pour mettre en place les actions, d’ici 2030 ou 2050, mais les choses se sont accélérées et les événements de cet été nous ont montré que le changement climatique n’était pas une vue de l’esprit. »